And then this happened

After QP today, the Bloc’s Andre Bellavance rose to ask that Conservative MP Jim Hillyer apologize to the House for his gestures several weeks ago during a vote on the long-gun registry. Mr. Hillyer duly stood and clarified his gestures had nothing to do with the Montreal Massacre, but that he was “sorry, not just that this has been misinterpreted but misrepresented to be at all associated with the tragic events at École Polytechnique 22 years ago.”

After QP today, the Bloc’s Andre Bellavance rose to ask that Conservative MP Jim Hillyer apologize to the House for his gestures several weeks ago during a vote on the long-gun registry. Mr. Hillyer duly stood and clarified his gestures had nothing to do with the Montreal Massacre, but that he was “sorry, not just that this has been misinterpreted but misrepresented to be at all associated with the tragic events at École Polytechnique 22 years ago.”

The NDP’s Francoise Boivin and Bob Rae rose to add their remarks, both referencing the Speaker’s ruling yesterday. Then Gordon O’Connor, the government whip, stood and apologized. And then Mr. Hillyer stood again.

With everyone in the House seemingly dissatisfied with the situation, the Speaker declared the matter closed.

Here’s a transcript.

André Bellavance. Monsieur le Président, hier était commémoré le malheureux incident, le malheureux assassinat de 14 jeunes femmes tuées pour des raisons misogynes à l’École polytechnique de Montréal il y a 22 ans. Au même moment était diffusé sur Internet et à la télévision les gestes inappropriés et disgracieux du député de Lethbridge en cette Chambre lors d’un vote sur l’abolition du registre des armes à feu. On sait qu’il imitait des coups de pistolet. Non seulement le député de Lethbridge n’a pas présenté ses excuses en cette Chambre — je ne crois pas qu’il l’ait fait à l’extérieur de la Chambre non plus —mais en plus, dans un article que j’ai trouvé aujourd’hui dans le journal La Presse, il dit que c’était tout simplement de petits gestes, un petit geste subtil. Il tourne cela en dérision et il dit en plus que ses collègues conservateurs qui se trouvent en face de lui n’ont pas été offensés. Ce que je demande au député de Lethbridge, c’est de faire la chose honorable et de s’excuser pour les gestes qu’il a posés lors de ce vote le 1er novembre dernier. Évidemment, en démocratie, on a le droit de voter pour ou contre l’abolition du registre des armes à feu. Tout le monde va respecter ça en cette Chambre. Par contre, lorsqu’on ne fait plus de la démocratie et qu’on fait du mépris en posant ce type de geste: du mépris pour les victimes, les familles de ces victimes et pour cette Chambre aussi parce que je sais que le décorum nous tient à coeur. On ne parle plus de petits gestes et d’un geste subtil. Si le député de Lethbrige refuse — je termine avec cela —que quelqu’un du côté du gouvernement conservateur se lève, dise qu’il condamne ces gestes et que les députés conservateurs et le gouvernement conservateur ont été offensés par les gestes du député de Lethbridge. Qu’il se lève et s’excuse.

Jim Hillyer. Mr. Speaker, the video was released yesterday on the anniversary of the tragic events at the École Polytechnique, and that is what is tragic. The vote occurred five weeks before and had absolutely nothing to do with these tragic events, absolutely nothing to do with it. The gesture was not made towards anyone. It was not even made towards the colleagues I faced in the Conservative Party. It has nothing to do with the victims of violence. If ending the long gun registry was a victory for violence, then this would be an offensive gesture. It is not a victory for violence. The long gun registry was ineffective and targeted peaceful law-abiding gun owners who own guns. I am sorry, not just that this has been misinterpreted but misrepresented to be at all associated with the tragic events at École Polytechnique 22 years ago. The vote was five weeks before the anniversary. I remain committed to improving the safety of all Canadians and ending violence towards women.

Françoise Boivin. Monsieur le Président, j’espérais tellement que mon collègue de Lethbridge se lève pour effectivement du moins s’excuser du type de geste qu’il a posé. C’est assez malheureux. C’est vrai que cela s’est déroulé il y a un certain nombre de semaines. Par contre, c’est un geste en arrière de nous. Hier, en arrivant à la maison, j’avais des tonnes de messages de gens d’un peu partout à travers le Canada qui s’offusquaient du geste. Sachant que ce dossier chatouille l’épiderme de beaucoup de gens et sachant ce qu’il représente, c’était définitivement un geste plus que malheureux et très irrespectueux. Je m’en remets à la décision que vous avez rendue hier concernant le décorum en cette Chambre. Lorsque les gens votent, on est supposé avoir une retenue. On exprime notre opinion par notre vote, un yeas ou un nays, en se levant, mais on ne fait pas de geste pouvant être perçu comme étant disgracieux. Je regrette, mais de faire une simulation de décharge d’armes de poing, ce n’était certainement pas un geste inoffensif. Il a dû remarquer que son geste a été très mal interprété par une bonne partie de la population et qu’il a fait le tour de la planète, malheureusement. J’aurais bien aimé que mon collègue ait du moins la décence de nous laisser croire qu’il avait peut-être mal compris quelque chose et qu’il s’excuse auprès des gens qui se sont sentis offensés, parce que des gens se sont senties carrément offensés. C’était des gestes totalement inappropriés qui ne se font pas dans le contexte d’un vote.

Bob Rae. Monsieur le Président, je peux peut-être suggérer une façon de résoudre le problème. Franchement, j’ai été déçu d’entendre les paroles du député de Lethbridge. Chaque député comprend la situation. Nous ne sommes pas heureux avec l’interprétation de quelques événements ou de quelque chose qu’on a fait. Mais c’est clair que beaucoup de députés ont été choqués par les gestes posés par le député pendant le vote. Il y a une simple façon de résoudre le problème. Monsieur le Président, vous avez rendu votre décision hier, décision que nous acceptons tous à la Chambre. Vous avez clairement dit qu’il n’est pas possible pour les députés de faire des démonstrations ou de telles choses pendant un vote. Alors, tout ce que le député doit faire, c’est de dire qu’il n’a effectivement pas reconnu l’importance de la solennité de l’occasion d’un vote, qu’il regrette ce qu’il a fait et qu’il accepte tout à fait la décision du Président. C’est le choix qui se présente au député. Le député ne peut pas dire qu’il n’a rien à dire quand il a clairement fait de choses qui sont contre la décision rendue par le Président de la Chambre hier. Voilà la solution que je propose.

Gordon O’Connor. Mr. Speaker, the member for Lethbridge has pointed out that the vote occurred weeks before yesterday when the video was shown. Somebody maliciously set the video up for yesterday. However, regardless, if people anywhere are offended by that action, I apologize.

Jim Hillyer. Mr. Speaker, it was mentioned that yesterday you made a ruling on decorum during votes. The ruling was made yesterday. It is true that I am new in the House. I have only been to about 100 votes or so and I have seen many members make different gestures while they vote. That was before the ruling. You have made the ruling, Mr. Speaker, that we should not applaud during votes and I will accept that ruling. I will not be making gestures during votes of any nature from this point on. I respect that. I think that the offence occurred because someone took this video in an appropriate way and was the person who connected this gesture to the victims of violence. That is deeply regrettable … if I had intended to offend victims of violence or anyone else, that would not only demand an apology but it would demand far worse than just that. No offence was intended. No one who looks at the video and the timing of the video would think for a second that I intended any offence toward victims of violence. The people who caused the offence are the people who connected the video on the wrong day, and that is terrible.