Final thoughts

Thoughts on this weekend and this week from Marcus Gee, John Ibbitson, Sandra Martin and Chris Selley.

Thoughts on this weekend and this week from Marcus Gee, John Ibbitson, Sandra Martin and Chris Selley.

I only met Layton once, in his final and finest office on Parliament Hill. Judging by the stories and anecdotes I saw this week, in print and in voice and in chalk, two million or so Canadians knew him better, and believed he was genuinely interested in their lives — “a man of the people who made everyone feel special,” as Shawn Atleo said. Love him or hate him, this is pretty much what politics is supposed to be.

Mike Layton’s eulogy is here. Sarah Campbell’s eulogy is here. The prepared text of Karl Belanger’s eulogy is below.

C’est une aventure qui a débuté il y a plus de huit ans, lorsque l’on m’a demandé de servir pour le nouveau chef du Nouveau Parti démocratique du Canada.

Je ne connaissais pas beaucoup Jack Layton à l’époque, mais j’étais une entité plutôt rare à ce moment-là…  Imaginez, un Québécois au sein du NPD!  Disons que les temps ont changé…

Au cours de ces années, on a traversé le pays ensemble à plusieurs reprises, de gauche à droite, mais surtout de droite à gauche.

Mon travail était de faire connaître Jack Layton au reste du pays. À convaincre les médias de parler de lui, en bien dans la mesure du possible!

Par la force des choses, j’ai dû lui servir de chauffeur, de secrétaire, de garde du corps, et même d’infirmier à deux ou trois reprises… Mais la force des choses a surtout fait de Jack Layton, mon ami.

Un ami que j’ai eu la chance de partager, et on s’en est rendu compte pendant le dernier mois et particulièrement pendant la dernière semaine… Un ami que j’ai eu la chance de partager avec des centaines, des milliers, des millions de Canadiens.

Et je suis fier du petit rôle que j’ai pu jouer pour que tant de gens se sentent si près de Jack Layton.

Évidemment, la tâche s’est avérée de plus en plus facile avec le temps. Car Jack Layton était un gars comme n’importe quel autre, dans le fond.

Un gars aussi à l’aise à négocier avec des Premiers ministres qu’à réconforter des sans-abris. Un gars qui savait manier aussi bien l’harmonica que le micro. Aussi confortable à la Chambre de Commerce qu’à la taverne du coin.

Et pour tous ceux qu’il rencontrait, il devenait tout simplement… Jack.

Jack, un gars qui voulait être près des gens, qui aimait les gens. Et les gens le lui rendaient bien.

Et plus les gens connaissaient Jack Layton, plus les gens étaient inspirés par son message d’espoir, rempli d’optimisme.

Dans un monde où le cynisme fait trop souvent la loi, plusieurs ont doutés des motivations profondes de Jack Layton. Certains en doute encore.

Mais pour lui, ce n’était pas important. Parce que l’important, c’était de se rendre utile. Et quelle meilleure façon de se rendre utile que de se mettre au service de ces concitoyens.

Obtenir des résultats, changer les choses, améliorer le sort des gens.

Croire que c’est possible, que non seulement c’est possible… Que c’est nécessaire.

Oh, bien sûr, Jack Layton était ambitieux. Pour son parti, bien entendu. Mais il était ambitieux d’abord et avant tout pour sa communauté,
pour son pays.  

Et si sa propre personne était le meilleur véhicule pour se mettre au service de ces ambitions, ça faisait parfaitement son affaire!

Mais ce n’était pas une ambition personnelle. C’était une ambition collective, toujours un travail d’équipe. D’ailleurs, son partenariat romantique et politique avec Olivia en est la plus grande preuve.  

Car il a toujours eu la volonté et la capacité de rassembler les gens autour d’objectifs communs, pour changer les choses. Alliés comme adversaires.

Travaillons ensemble, disait-il.

Pour faire du Canada un pays plus juste, plus équitable. Pour que le Québec, où il est né, soit compris, respecté. Pour que les communautés de partout au pays s’unissent autour de ce qui nous rassemble et trouvent des solutions en écartant les divisions.

Travaillons ensemble, disait-il. Nous pouvons le faire. Nous devons le faire. Pour nos enfants. Pour leurs enfants.

Merci, Jack. Et à la prochaine.